Dites-moi, qu’est-ce que les plantes allélopathiques, est-ce une sorte de spécial ou de groupe ? Le fils écrit un essai sur la biologie, vous devez au moins brièvement divulguer le sujet. Et mon mari et moi ne sommes pas seulement des « technophiles » et loin du monde végétal, mais nous entendons aussi parler de telles plantes pour la première fois. Bien que ce soient des fleurs ou des arbres et ce qui les unit?
Peut-être que les jardiniers et les jardiniers ordinaires ne savent pas quel est le lien entre la rotation des cultures et un concept tel que les plantes allélopathiques. Mais c’est précisément l’allélopathie qui sous-tend la culture de toutes les cultures, qu’il s’agisse de fleurs, de tomates et même de grands arbres dans le jardin ou dans la forêt. Quelle que soit l’espèce que représente la plante, du fait de son, pour ainsi dire, “activité vitale”, non seulement elle pousse, mais elle libère également diverses substances. L’odeur des fleurs, l’évaporation de l’humidité des feuilles, les substances qui pénètrent dans le sol par le système racinaire… Tout cela est l’essence de l’allélopathie, la compétition naturelle des plantes pour “une place au soleil”. C’est à cause des influences allélopathiques que certaines cultures survivent. Et d’autres se fanent obstinément et disparaissent même sur le sol le plus nutritif..
Qu’est-ce que l’allélopathie
L’allélopathie fait référence à l’influence des plantes sur le développement des autres, qui résulte de l’absorption de substances sécrétées. Les composés chimiques actifs qui sont libérés par le système foliaire et surtout par les racines peuvent stimuler la croissance de certaines plantes. Mais opprimer d’autres espèces ou la culture même qui les produit.
Initialement, seules les plantes agressives étaient appelées allélopathes, dont les substances avaient un effet dépressif. Cependant, dans le processus d’étude de cette réaction, un effet positif a également été prouvé, qui consiste à stimuler le développement des plantes voisines..
A ce jour, il a été révélé que l’allélopathie peut se manifester de trois manières par l’influence des plantes entre elles :
- Neutre, dans lequel les plantes ne s’affectent en aucune façon.
- Négatif : oppression des cultures voisines, baisse du rendement et de la résistance à l’hiver, voire mort totale. Dans ce cas, l’effet allélopathique n’apparaît pas immédiatement. Les substances actives s’accumulent progressivement dans le sol. Et quand leur niveau atteint des valeurs critiques, alors l’oppression se manifeste.
- Positif : productivité accrue, résistance à l’hiver, immunité aux ravageurs et aux maladies.
L’influence allélopathique sous-tend les principes de rotation des cultures et la sélection des « bons » voisins. Cela s’applique à la fois au jardinage et au maraîchage. Même à l’état sauvage, les herbes, les arbustes et les arbres forment leur zone de croissance précisément en raison d’effets allélopathiques..
Allélopathes des plantes – exemples de compatibilité des cultures
La nuance d’un effet allélopathique négatif est qu’il ne se manifeste le plus souvent pas immédiatement. Les cultures plantées dans le voisinage peuvent se développer normalement pendant plusieurs années. Mais, dès que les composés actifs sécrétés par ceux-ci s’accumulent en grande quantité, notamment dans le sol, les plantes pour lesquelles une telle concentration est inacceptable meurent.
Par conséquent, il est important de considérer la compatibilité et d’étudier comment les cultures vont agir les unes sur les autres, par exemple :
- Les abricots oppriment les cerises, elles ne doivent donc pas être plantées à proximité.
- Le bouleau a un effet positif sur les vieux cerisiers et les pommiers, mais est absolument incompatible avec le pin..
- Les cerises sont de mauvaises voisines pour les poires, les pommes et les abricots.
- L’épicéa favorisera la croissance du noisetier, du sorbier et des framboises. Mais il déplacera et détruira le lilas, le marronnier d’Inde, la viorne, l’épine-vinette.
- La viorne elle-même est un véritable agresseur allélopathique, car elle supprime les autres cultures. Le marronnier d’Inde et le noyer sont les mêmes..
- La courgette opprime les tomates, mais est bien compatible avec le céleri, les oignons, les haricots, le maïs.
- Le chou sera un bon voisin pour les pommes de terre, les oignons, les betteraves. Aura un effet déprimant sur les fraises, les haricots et les tomates.
- Les carottes ne sont “pas en bons termes” avec le raifort, les betteraves et le céleri. Et il a un effet positif sur les tomates, les pois, les haricots, les oignons et le persil..
- Les concombres agissent comme des agresseurs pour les herbes aromatiques et les pommes de terre. Mais ils sont compatibles avec le chou, les tomates, le maïs et le radis..